La santé et la chlordécone
Si les effets d’une exposition à forte dose étaient connus suite à l’exposition des ouvriers de l’usine d’Hopewell, en Virginie dans les années 1975, les effets de l’exposition à faible dose et de longue durée sur la population antillaise sont étudiés par l’Inserm, à partir d’études épidémiologiques menées en Guadeloupe. Celles-ci ont montré des effets sur le déroulement de la grossesse et le développement des jeunes enfants, et un lien entre l’exposition à la chlordécone et un risque accru de développement du cancer de la prostate. En revanche, aux doses d’exposition localement rencontrées en 1999, aucun effet sur la fertilité n’a été démontré par l’étude menée sur des travailleurs de la banane.
- Les enseignements d’un accident industriel aux Etats-Unis
- La pollution par la chlordécone aux Antilles françaises a conduit l’Inserm à s’intéresser aux conséquences sur la population
- Les niveaux d’exposition de la population aux Antilles
- L’étude de cohorte Timoun
- Femmes enceintes et prématurité
- Voies d’exposition des jeunes enfants à la chlordécone
- Développement des jeunes enfants
- Cancer de la prostate et fertilité chez l’homme
Exposition des populations antillaises à la chlordécone
Les enquêtes d’exposition identifient les aliments contributeurs de l’exposition, ainsi que les groupes de population particulièrement exposés. Elles peuvent conduire à des adaptations des mesures de gestion. Les études menées entre 2004 et 2007 pour évaluer l’exposition alimentaire à la chlordécone sont en cours d’actualisation : les conclusions de l’enquête Kannari sont attendues pour la fin d’année 2017. Elle établira également un référentiel des niveaux d’imprégnation sanguine de la population par la chlordécone.
- Les habitudes alimentaires aux Antilles
- Les niveaux de contamination des denrées en 2005-2007
- Les hypothèses de calcul de l’exposition
- Quelles sont les populations à risque d’exposition élevée ?
- Actualisation de l’exposition par l’enquête Kannari : 2017
- Le cas des très jeunes enfants : 0 à 18 mois
VTR et LMR : décodage et historique
Les valeurs toxicologiques de référence (VTR) sont un guide pour la gestion des risques d’exposition à la chlordécone. Elles sont élaborées à partir des données toxicologiques chez l’animal, à défaut d’informations sur l’homme. Elles permettent de déterminer si les expositions sont tolérables ou nécessitent la prise de mesures de correction. Les limites maximales de résidus de chlordécone (LMR) fixées pour les divers types d’aliments doivent être compatibles avec le respect des VTR pour l’ensemble des consommateurs.
- Qu’est-ce qu’une valeur toxicologique de référence ?
- Comment les VTR sont-elles élaborées ?
- Etablissement des VTR pour la chlordécone aux Antilles
- Qu’est-ce qu’une limite maximale de résidus ?
- Quelles sont les LMR pour la chlordécone ?
- Les LMR en chlordécone protègent-elles toute la population ?