
Les violences faites aux enfants restent un tabou dans notre société pour plus de la moitié des Français. Or, un enfant décède tous les cinq jours dans le cadre familial.
C’est donc pour briser ce silence qu’une campagne contre les violences faites aux enfants est lancée du 17 septembre au 26 octobre 2025 par le ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles. Cette dernière vise à faire connaître le 119, numéro national d’appel et site web de l’enfance en danger, pour inciter les adultes à agir en cas de doute ou de suspicion de violence.
Une campagne pour faire du 119 un réflexe citoyen
Gratuit, confidentiel et accessible 24h/24 et 7j/7, le 119 peut être appelé par tout adulte inquiet ou tout jeune en danger. Il offre un espace d’écoute, de conseil et d’orientation, qui peut être sollicité même en l’absence de certitude.
Les violences faites aux enfants sont encore insuffisamment dénoncées par l’entourage de l’enfant, qu’il s’agisse de proches ou de professionnels de proximité. Il est donc essentiel de responsabiliser tous les adultes du quotidien, de leur donner les clés pour faire preuve de vigilance et de les inciter à agir sans attendre, même en cas de doute.
Cette campagne s’inscrit dans le Plan de lutte contre les violences faites aux enfants 2023-2027, qui fixe les priorités de l’action publique : prévention, détection, protection et mobilisation de l’ensemble de la société (familles, professionnels, institutions, citoyens).

Les violences peuvent frapper partout
Les enfants de tout milieu et de tout âge peuvent être victimes de maltraitances.
Elles peuvent se produire dans tous les lieux de vie de l’enfant :
- à la maison,
- à l’école,
- dans un club de sport,
- un établissement de soins ou de prise en charge du handicap,
- dans tout autre lieu public.
Ces violences infligées aux enfants peuvent être :
- physiques,
- sexuelles,
- psychologiques,
- liées à des négligences graves comme l’absence de soins, de nourriture ou de sécurité affective.